Automne au manteau d’Arlequin
L’automne est souvent synonyme de changements pour moi : en 2010, c’était un mariage et un nouveau travail ; en 2009, une reconversion professionnelle ; en 2003, un retour en France ; en 1999, un départ de France...
Cette année, l’automne est davantage synonyme de « révolution » dans l’actualité que dans ma vie : renversement non démocratique du gouvernement grec afin de mettre en place un gouvernement aux valeurs pas tout à fait démocratiques non plus, changement de gouvernement en Espagne et en Italie ; et puis, une autre révolution rampante en France avec les affaires qui tachent forces de l’ordre et politiques.
Mon automne à moi est plus calme, sur sensations multicolores.
Touches claires : une correction à quatre mains, un manuscrit terminé, un texte publié, un autre à venir...
Touches sombres : la mort de notre petit chat un samedi après-midi, sur la route en bas de chez nous, puis l’apathie de son frère ; un accrochage en voiture.
Touche orange : Halloween !
Touches tigrées : Ebly, Igor, Gaufrette, Boulette, Gyl, Réglisse, Ping, et les autres pensionnaires du refuge.
Touches dorées : une amie des korrigans, un ami de l’espoir, une maman, qui nous ont rendu visite ; le rire de nos petites voisines ; la découverte d'une ville.
Éclat de soleil : allongée sur un banc de pierre chaude, je regarde les jeux de lumière entre les feuilles d’une plante verte tandis que résonnent les jeux musicaux de Yann Tiersen ; tout près de moi, mon amoureux se repose lui aussi, après de longs moments dans les bulles chaudes.