Une Nuit de l'écriture

Publié le par Shaya Onthemoon

21h34

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas participé à une « nuit de l’écriture ».

Pour rappel, le principe est simple : les participants ont pour but d’écrire au moins 10 000 mots entre 21h30 et 4 heures du matin. On s’inscrit sur un forum sur lequel on se connecte le soir dit. A partir de 22 heures, toutes les 30 minutes les participants doivent se rendre au « check point », un fil de discussion où l’on annonce le nombre de mots que l’on a rédigés depuis le début de la « nuit ».

 

Ce soir donc, j’ai commencé à 21h31. Mon projet est d’avancer dans la rédaction de la fiction « fantastique » sur laquelle je travaille depuis quatre mois.

Cela fait à peine deux minutes que j’écris (soit… 53 mots !) lorsque je me rends compte que je suis en train de raconter l’histoire au présent. Alors que tout le début (soit 22 000 mots…) est un récit au passé. Mais finalement, le présent colle mieux à ce que je veux faire…

Il est 21h38 et je comprends que dans les jours à venir, je vais devoir réécrire tout mon récit au présent.

Allez hop, j’y retourne…

 

22h16

Je viens de terminer un court chapitre de retrouvailles, ce que Christophe Lambert (l’auteur, pas l’acteur) appellerait « la parenthèse enchantée », le moment de sérénité dans l’histoire, cet événement qui permet aux héros de tenir bon, l’événement dans lequel ils puisent la force dont ils ont besoin pour avancer au cours des épreuves qui suivent.

Et là, je redoute la rédaction des parties suivantes. Parce que mes pauvres héroïnes vont en baver, et qu’il y a des raccords qui ne se font pas bien dans le déroulement de l’histoire tel que prévu…

 

22h18 et j’ai déjà sommeil. Ça promet pour la suite de la nuit !

 

23h27

J’ai froid, sommeil et soif. Le texte avance par à-coups. Mais je ne vais pas tenir… je crains devoir abandonner pour ce soir. Mal partout. Brrr…

Tant pis, j’aurais essayé. Et j’ai réussi à faire avancer mon histoire (mes héroïnes dans leur histoire). Il ne me reste « que » les scènes les plus dures à écrire : interrogatoire musclé, enquête, visions… et cataclysme final.

Je pense que j’écrirai mieux en journée, reposée et au chaud.

Bonne nuit les petits.

 

Bilan : 420 mots pour ce journal (2500 SEC), 2172 (12 500 SEC) pour le roman, soit 2572 mots (15 000 SEC) en deux heures. Pffff…

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